Armoiries
Le premier blason utilisé est celui de la branche cadette de la Maison de Meung. Il a été adopté en 1961 par le Conseil Municipal.
Le second, découvert au début des années 1980, s’avère être le plus ancien. Selon l’Armorial Général d’Orléans, les véritables armoiries de Meung sont argent à trois roses de gueules, tigées et enfeuillées de sinople deux et un.
Le logo actuel de la Ville est une déclinaison bicolore de ces armoiries.
Patrimoine
Découvrez le potentiel romanesque de la ville de Meung-sur-Loire grâce à l’émission l’Esprit des lieux de Romain de Becdelievre.
A l’époque gallo-romaine, la ville se nomme Magdunum, terme signifiant un «marché fortifié».
Le centre ville est un lieu très apprécié, tant pour son Château, sa Collégiale, et sa porte médiévale dite d’Amont que par ses rues et venelles pittoresques.
Le Château
16 place du Martroi, 45130 - MEUNG-SUR-LOIRE
Le château est la résidence des évêques d’Orléans, seigneurs de Meung, qui furent maîtres d’ouvrage de toutes les campagnes de construction. Le premier château, adossé à la Collégiale a été construit pour Manassès de Garlande (Evêque de 1146 à 1185). Manassès de Seignelay (évêque de 1207 à 1221) fait construire, à quelques mètres du primitif, un nouveau château. C’est un grand corps rectangulaire cantonné d’une tour à chaque angle (3 sont encore visibles, la 4ème a été noyée dans les adjonctions du XVIIIe siècle.
Au début du XVIe siècle, le corps du XIIIe siècle a été doublé par un corps et une tour d’entrée (l’emplacement du pont-levis est encore visible). On doit la façade XVIIIe siècle, sur le parc à Fleuriau d’Armonville (évêque de 1716 à 1733) qui fit dresser une nouvelle façade postérieure et commanda d’importants agrandissements ; puis Louis Sextius de Jarente de la Bruyère (évêque de 1758 à 1788, exilé à Meung en 1768 après la disgrâce de Choiseul) fit ajouter la chapelle et le vestibule (dus sans doute à Louis-François Trouard, grand maître actif à la Cathédrale d’Orléans de 1765 à 1773) et un pavillon de jardin (attribué à Louis-Denis Le Camus, architecte du duc de Choiseul à Chanteloup, près d’Amboise).
Découvrez la partie souterraine avec chapelle, prisons, salle de torture et cul-de-basse-fosse où les prisonniers Nicolas d’Orgemon, François Villon étaient enfermés.
De grands travaux de restauration furent entrepris à partir de 1971 pour restaurer ce château et ses 131 pièces, 30 sont aujourd’hui entièrement meublées et ouvertes à la visite.
La Porte d’Amont, un témoin des fortifications
Les remparts sont construits au IXème siècle contre les invasions normandes.
Dès lors, Meung est coupée en deux : à l’intérieur des fortifications, la paroisse Saint-Nicolas et ses faubourgs ; et en dehors, la paroisse Saint-Pierre.
Aujourd’hui, la Porte d’Amont, porte principale d’entrée de ville, est le seul vestige monumental des anciennes fortifications. Les remparts subsistent à l’état résiduel, et le souvenir des autres portes de ville reste dans le nom des rues.
La Porte est édifiée au XIIIème siècle sur un plan rectangulaire. Elle est composée d’une porte charretière en anse de panier. De chaque côté, il y a deux chambres de tir ou de guet de forme également rectangulaire. Sur la partie basse, côté Place du Maupas, on distingue une canonnière (pour tirer au canon) et sur les parties hautes, des archères (ou meurtrières). Le 1er étage sert, dès le XIIIème siècle, de la Maison de Ville.
Au 2e étage, le corps de garde sert à la défense. En temps de paix, il est loué comme habitation, mais « s’il arrivait guerre ou trouble, le Preneur sera tenu de quitter ladite maison baillée sans prétendre à dédommagement ». Le loyer est de 12 livres par an payable aux échevins le jour de la St Martin.
Dévastée lors des guerres de Religions, le 7 mai 1562 par les troupes protestantes du Prince de Condé, puis le 22 mai 1590 par les Ligueurs d’Orléans, la Porte est restaurée en 1629 puis en 1870, et en attente d’une restauration (souscription lancée en décembre 2018).
Le clocheton décentré est contemporain du percement des fenêtres au 17e s. La cloche sonne en la bémol. Elle a été fondue par Crouze-Hildebrandt, fondeurs à Paris.
La porte piéton date de 1983, même si la demande d’ouverture date de 1913…il faut attendre 1945 pour que la question soit à nouveau abordée, et pour être finalement, repoussée.
Le cadran de l’horloge a la particularité de posséder coté ville 61 mn.
La Porte d’Amont est inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques par arrêté du 6 octobre 1925.
La collégiale Saint-Liphard
A la mort de Liphard en 565, un oratoire est construit sur son tombeau, sous l’égide de Marc, évêque d’Orléans. Puis, la ville devient seigneurie des évêques d’Orléans. A la fin du IXème siècle, le monastère est en partie détruit par les invasions normandes.
Une église abbatiale de style roman remplace la précédente au Xème siècle. Son plan est en croix latine, orientée est-ouest, cependant le transept terminé en hémicycle et l’abside du chœur lui donne une forme de trèfle. Unique dans la région, ce plan tréflé se trouve généralement dans les églises du Nord de la France, et les pays rhénans.
En 1068, le monastère se sécularise, il ne suit plus la règle monastique. L’église devient Collégiale. La tour porche est édifiée.
En 1103, Lionel de Meung, seigneur félon de l’évêque, se réfugie dans l’église avec ses troupes. L’évêque fait appel au futur Louis VI dit le Gros. Les rebelles ne voulant pas se rendre, le feu est mis à l’édifice. Il ne reste de l’église que le bas du clocher.
L’église est reconstruite et consacrée le 14 octobre 1104. Les remplois sont nombreux : les modillons sculptés (éléments d’architecture soutenant la corniche), le portail…
Vers 1160, l’évêque Manassès de Garlande édifie un logis fortifié (aujourd’hui la tour en ruines) accolée à la tour-clocher. Elle sert de salle capitulaire, de tribunal et de prison. L’évêque y rend la justice et la fait appliquer.
Au XIIème siècle, l’église romane est transformée en église gothique : agrandissement du chœur, élévation de la nef et des voûtes, élargissement des bas-côtés. Au XIVème siècle, des chapelles sont ajoutées. La collégiale mesure 56 m de long, dont 18 m de chœur. La grande nef mesure 12 m de large, et le transept 32 m pour 16 m de haut.
L’édifice est classé au titre de monuments historiques en 1840.
En 2004, pour le 900ème anniversaire de la dédicace, le portail ouest est réouvert, la tour porche est restaurée et un lustre réalisé par Goudji est installé au-dessus de l’autel majeur.
Delaugère et Clayette : histoire d'une industrie automobile qui a vu le jour à Meung-sur-Loire
À l’endroit de l’actuelle salle de spectacle La Fabrique, s’élevait jadis les ateliers Clayette & Fils, spécialisés en pièces de meunerie. Les premiers moteurs Delaugère y ont été fabriqués de 1898 à 1903. Retrouvez ICI l’incroyable histoire de cette marque prestigieuse
Géographie & Histoire
Au contact de trois « pays », l’Orléanais à l’est, la Beauce à l’ouest et au nord, le Val et la Sologne au sud, Meung est depuis très longtemps, au bord du fleuve, un lieu de passage : les historiens locaux estiment pouvoir reconstituer au moins six tracés convergeant vers le site gaulois antique ! La tradition veut qu’un fortin romain, occupant l’emplacement du château actuel, soit venu confirmer l’importance ancienne de la bourgade : Vandales ou Alains l’auraient incendié en 407 ou 408, avant de traverser la Loire dans leur ravageuse traversée de la Gaule romaine.
Saint Liphard
Liphard est né à Orléans vers 477. Il fait partie de la noblesse mérovingienne, c’est un cousin de Clovis. Il est juge et gouverneur d’Orléans, mais à 40 ans, il décide de déposer ses charges et ses titres pour embrasser la vie monastique.
Avec Léonard, son frère, il entre en cléricature à Micy (près de Saint Pryvé st Mesmin). Malgré un travail et une pratique religieuse des plus austères, Liphard quitte l’abbaye, en 520, se retire du monde à Meung-sur-Loire.
Accompagné d’Urbice, il installe son ermitage près d’une fontaine. Mais, un effroyable dragon vit dans les marécages et hante la source où viennent se désaltérer les deux moines.
Les habitants viennent les supplier de les débarrasser de ce serpent si dangereux. Liphard envoie Urbice, voulant éprouver la foi de son disciple. A peine le monstre entrevu, Urbice rebrousse chemin, se précipite auprès de Liphard : « Que crains-tu homme de peu de foi ? » lui dit le maître, « prends mon bâton et plante-le en terre à la tête du serpent. » Urbice marche vers le monstre et à quelques pas de lui, plante le bâton dans le sol. Le reptile s’élance, s’entortille, mord le bois et trépasse. Débarrassés du dragon, les moines défrichent et assainissent les marécages, les canalisent et aménagent les Mauves. Les habitants, se regroupent autour de l’ermitage de leur libérateur. Marcus, évêque d’Orléans, en visite à Cléry, rencontre Liphard et, touché par sa vertu, l’ordonne prêtre. A sa mort, en 565, ses compagnons érigent un oratoire contenant ses reliques, puis un monastère guidé et protégé par l’évêque d’Orléans.
Les moines, continuant le travail commencé par le Saint, participent activement à la mise en valeur des Mauves, par l’établissement des premiers moulins, et à la culture de la vigne. La fontaine de Liphard, se trouve au bas du coteau, près de la route de Baulette et de la Mauve.
Elle a donné son nom au moulin de la Fontaine, à proximité. Elle a été transformée au fil du temps. Elle aurait la vertu de soigner les yeux.
Depuis le XIXe siècle « ceux de Meung », comme disait Jeanne d’Arc, lui empruntent leur nom : ce sont les Magdunois. Entre le VIIIe siècle et le XIXe siècle, l’histoire de la ville est celle d’une lente croissance rythmée de crises. Il y eut d’abord une période de violences normandes, bretonnes et seigneuriales, qui vit Charles le Chauve passer deux fois à Meung autour de 860, notamment pour passer traité avec Robert le Fort, l’ancêtre de la dynastie capétienne, plus tard chargé de la protection de la région – les premières fortifications de la ville remontent peut-être à cette époque, qui s’achève par un concile de plus de quinze évêques réuni par le roi Eudes dans l’église Saint-Liphard. Ce signe religieux marqua ensuite l’histoire de Meung, promue seigneurie temporelle des évêques d’Orléans au XIe siècle : l’ermitage, devenu monastère et école réputée, se mua en chapitre de chanoines, et l’oratoire bâti sur le tombeau du saint moine s’embellit en basilique.
C’est alors le temps des grandes constructions, tour dressée contre le clocher par Manassès de Garlande au XIIe siècle siècle, masse puissante du château élevée à partir du XIIIe siècle par un autre Manassès, qui dota aussi la ville d’un pont de pierre : elle gardera ce signe de puissance jusqu’à son effondrement aux alentours de 1500 (il ne sera reconstruit qu’en 1836).
Entre-temps se bâtissaient prieuré, chapelles, demeures féodales et bourgeoises, relais de poste, quartier des mariniers, quais au « bout du monde », caves à vin et moulins innombrables, à tan ou à farine : grand était le prestige de la meunerie de Meung, dont le produit, porté par les fameux « ânes de Meung », vint plus d’une fois remplir les greniers orléanais vidés par les famines et les guerres. Car la région subit comme d’autres les grandes crises, guerre de cent ans où l’on vit Jean Le Bon traverser le pont de Meung en 1356, en route vers le désastre de Poitiers, puis Jeanne d’Arc, venue en 1429 « après dîner, voir ceulx de Meun », emporter ce même pont d’assaut, guerres de religion et Révolution qui en 1562, 1590 puis 1793 privèrent l’église de la plus grande part de sa riche ornementation…
Tout rentra dans l’ordre entre le XIXe siècle et le XXe siècle : la cité se modernisa peu à peu au fil des Mauves et de la Loire, vit disparaître ses trains de chalands au profit de ceux du chemin de fer, immobilisa ses moulins et arracha ses plants de vigne pour privilégier d’autres industries, fonderie, ateliers mécaniques et électriques, s’ouvrir à l’axe autoroutier Paris-Tours, étendre ses espaces résidentiels, ses zones d’activités, et croître en nombre jusqu’à plus de 6 000 habitants.
Ces deux millénaires d’histoire ont légué à Meung-sur-Loire une identité forte et une précieuse leçon : le bonheur de vivre ensemble paisiblement. Son centre historique lové autour de sa collégiale, son château, sa porte médiévale dite « d’Amont », et sa place du Martroi animée tous les dimanches d’un marché pittoresque, ses rues tranquilles et coquettes, les façades un peu austères de ses anciens moulins, ses venelles fleuries traversées de Mauves herbues, lui en offrent à la fois le cadre et le rappel symbolique.
Figures de Meung-sur-Loire
Jehan de Meung
Jean Chopinel, ou Clopinel, dit Jean de Meun ou Jehan de Meung, poète français est né à Meung-sur-Loire, vers 1240 et meurt en 1303. Il donna (entre 1275 et 1280) au Roman de la Rose de Guillaume de Lorris une seconde partie en 18 000 vers, érudite et satirique, qui tant par son ton que dans sa morale, s’oppose à la première.
Succédant à Rutebeuf comme polémiste attitré des maîtres séculiers de l’Université de Paris, contre les ordres mendiants, Jean de Meung était en effet un homme cultivé, un clerc à l’esprit ironique et provocant, souvent «prompt à jeter sur les choses de l’amour un regard cynique et grivois, bien éloigné de l’idéalisme courtois» (Michel Zink, Littérature française du Moyen Age, Paris, 1992).
Le Roman de la Rose est un des chefs d’oeuvre de la littérature médiévale. Il se compose de deux parties distinctes : «l’Art d’Aimer» de Guillaume de Lorris et «le Miroir des Amoureux» écrit par Jehan de Meung. Guillaume emprunte au roman courtois la quête amoureuse dans un univers fabuleux. On peut considérer comme satirique «le Miroir aux Amoureux», bien qu’il s’agisse de réminiscences d’auteurs anciens et de dissertations théologiques et philosophiques, mais où le mépris de la femme est ouvertement affiché !
Par conséquent, il eut des détracteurs ; notamment Christine de Pisan qui dénonça, bien après, la muflerie de l’écrivain, défendant le sexe faible – ce qui souleva les tollés des universitaires – et Jean de Gerson (théologien et universitaire du XVème siècle) lui reprocha d’attaquer le mariage et la chasteté.
Gaston Couté
Gaston Couté est né à Beaugency en 1880. A l’âge de deux ans, il arrive à Meung-sur-Loire où ses parents sont meuniers au Moulin de Clan. Il fait ses études élémentaires à Meung, puis il est admis au lycée d’Orléans, et fait ses premiers essais poétiques. Après un premier récit édité en 1896 dans La Meunerie française, il donne des textes à la Revue littéraire du Loiret en 1897. C’est alors qu’il quitte le lycée Pothier.
Le 31 octobre 1898, il débarque à Paris. A Montmartre, il se produit dans les cabarets où l’attendent la misère et la gloire. Il rencontre Jehan Rictus, Xavier Privas, Marcel Legay, Théodore Botrel et surtout Maurice Lucas.
Son succès est grandissant. Sa vie de bohème est coupée de retours au pays. Il décède le 28 juin 1911 à Paris et sera inhumé le 1er juillet, dans le cimetière communal de Meung.
Aujourd’hui le musée de Meung/Loire présente la plus grande collection publique autour de Gaston Couté dans son ancienne salle de classe.
La majorité de son œuvre est écrite en « patois d’chez nous » et la traduire serait, sans doute, trahir toute la saveur du terroir et l’esprit rebelle de ce poète en sabots. En effet, Gaston Couté est le porte parole de la terre, de l’amour, de la Liberté, de la paix. Ni grivois, ni naïf, simplement railleur et humain, il dénonce et s’engage avec verve. Il n’est pas que le poète contestataire et antimilitariste, le « Gâs qu’a mal tourné », mais aussi et surtout celui des moissons et des labours, des tendresses, « Des Moulins Morts ».
« Meung-sur-Loire au riche passé
Au long des Mauves écoute le Moulin
Qui chanta, chanta tout le jour
Son refrain tout blanc, tout câlin,
En faisant son oeuvre d’amour »
François Villon
François de Montcorbier est né à Paris en 1431, de bonne heure orphelin de père, il se trouve sous la protection de maître Guillaume de Villon, chanoine. Bachelier puis, maître ès arts, Villon mena alors une vie désordonnée et agitée : rixes, vols au collège de Navarre ; provoqué par un prêtre, il le blesse mortellement et s’enfuit de Paris.
Fin 1456, alors qu’il compose les poèmes en octosyllabes du Lais (connu sous le nom de Petit Testament ), il s’associe à une bande de malandrins, les Coquillards. Il se retrouve emprisonné dans les geôles de l’Evêque Thibaud d’Aussigny, au chateau de Meung-sur-Loire à l’été 1461. Pour motif de sa condamnation aux oubliettes, il est accusé de vol dans l’église de Baccon ou pour son appartenance à une troupe de saltimbanques malgré son état de clerc, … à l’avènement de Louis XI, une amnistie le libère.
Il écrit dans sa prison magdunoise l’Epître à ses amis. Il est gracié, le 2 octobre 1461, lors du passage de Louis XI dans la ville.
Son séjour magdunois lui inspire le Testament, il y évoque « la dure prison de Mehun », il y fait bilan amer et narquois de sa vie. En 1462, le Prévôt de Paris le condamne à la pendaison, mais après appel, il est banni. Son procès lui inspire la Ballade des Pendus.
Faisant appel de la décision, il est finalement condamné à dix ans de bannissement de Paris. Le 8 janvier 1463, il disparaît, il a 32 ans.
Dominique Ingres
Dominique Ingres (1780-1867) est un peintre français, élève de David et prix de Rome (1801).
Il séjourne plusieurs fois en Italie où il découvre Raphaël. Il s’est voulu peintre d’histoire mais ses portraits et surtout ses nus (la Grande Odalisque, 1814, le Bain turc, 1862, Louvre) font de lui sa renommée et le placent, entre le classicisme et le romantisme. En 1862, il est élevé par Napoléon III à la dignité de Sénateur.
Monsieur Guille, alors Maire et Conseiller général, organise en son honneur une brillante réception, l’accueillant à sa descente du train. Cet événement est représenté en médaillon au bas d’un vitrail à la gloire de Saint Dominique (dont il portait le prénom) qu’il a offert à la Collégiale Saint-Liphard. Ce don intervient après sa nomination comme marguillier d’honneur de la paroisse.
Le grand peintre vient à Meung-sur-Loire chaque année, de juin à la Toussaint, entre 1853 et 1866, avec sa seconde femme Delphine Ramel qu’il avait épousée en 1852, devenant ainsi le beau-frère de Jean-François Guille. Il réside dans la Maison du Change, où une plaque, sur le mur de la rue qui porte aujourd’hui son nom, rappelle ses séjours. Si sa patrie artistique reste l’Italie, il n’en apprécie pas moins les beaux mails de Meung-sur-Loire : « Je goûte à Meung, écrivait-il en 1856, un bonheur parfait de tranquillité et de bonne famille« .
Restauration Porte d’Amont
Il est désormais possible pour les particuliers et les entreprises de faire un don pour la restauration de la Porte d’Amont par le biais de la Fondation du Patrimoine, et de bénéficier d’une réduction d’impôt au titre de l’impôt sur le revenu, sur la fortune immobilière, ou sur les sociétés.
Pour faire un don, il suffit de remplir un bon de souscription disponible dans les lieux publics (Mairie, Centre de Loisirs, La Monnaye, La Fabrique…) et sur le site internet de la Ville, puis 3 possibilités pour le paiement : par chèque (à envoyer à la Fondation du Patrimoine, 25 av de la Libération 45000 Orléans), en ligne sur le site internet www.fondation-patrimoine.org/59986 ou en espèces (à remettre sur place à la Fondation du Patrimoine à Orléans. Chaque donateur recevra s’il le souhaite un reçu fiscal.
Grâce à la générosité de chacun, la Porte d’Amont, témoin majeur des fortifications de Meung-sur-Loire, devrait retrouver son « éclat » aux yeux des Magdunois et des touristes venant visiter notre belle cité.
Vous trouverez le bon de souscription dans la colonne des téléchargements.